jeudi 24 septembre 2009

Poésie " Matin "


Matin


Le ciel s'étire de sa nuit et l'on croit voir

Au travers des draps roses des zones d'ombre

Plissées. De l'édredon un délicat ivoire

Pâle perce ce qui persiste de pénombre.


Cela s'étend, rayonne réchauffe comme un sourire

Inondé d'un bien-être souverain, complice

De toute chose ici bas, confiant mille soupirs

A travers l'univers nu maintenant en lice.


La frêle palissade s'est évaporée

La nuit n'est plus qu'une ombre au sol révélé

Echange de matière impalpable, singulier

Va et vient, étrange ressac de marée.


Subtile et vaine lutte dans l'espace lumineux,

Des altostratus aux formes merveilleuses

Se pourchassent et détalent sous le chapiteau bleu

Jusqu'à la confusion des voiles vaporeuses.



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