mercredi 5 octobre 2011

Lettre pour solliciter une décision exceptionnelle pour le calcul de ma retraite

Madame, Monsieur, Ministres, Sénateurs, futurs candidats à la Présidence, syndicalistes, journalistes et tous les saints,

Je sollicite l’attention bienveillante, fraternelle et compétente de ceux qui voudront bien être mes ambassadeurs.

Pour m’aider à vivre décemment lors de ma retraite, je souhaite que mes enfants soient pris en compte pour son calcul.

La loi stipule que cela n’est pas envisageable mais est-ce régulier de m’appliquer la loi puisque ma situation ne pouvait chronologiquement pas être la bonne. C’est mon intime conviction.

Je suis de l’époque des mariages précoces (née en 1950), naissances des enfants, études et titularisation ne se sont pas réalisées dans l’ordre souhaité actuellement. Voici quelques repères :

- 1968 Baccalauréat et début études de médecine

- 1970 Mort de mon Père, remplacement enseignement 1er degré un mois, changement d’orientation : études vers une licence de géographie. Mariage.

- 1971 Mort de notre premier enfant.

- 1973 Naissance de notre aîné et obtention licence géographie.

- 1975 Remplacement d’un an à temps partiel (collège).

- Deux ans de soucis de grossesses (deux hospitalisations).

- 1978 Naissance de ma fille.

- Difficultés de couple, demande de poste dans l’enseignement sans succès.

- 1985 Séparation, 1986 visiteuse médicale, 1987 divorce. Demande de poste dans l’éducation Nationale toujours sans succès.

- 1989 Naissance de jumeaux (cependant je vis seule depuis 1985), concours d’Institutrice.

- 1989 Poste à l’année en maternelle.

- 1990 – 1992 Etudes Ecole Normale.

- Depuis en poste à plein temps en SEGPA (collège).

C’est certainement plus difficile de m’inclure dans les exceptions que de m’exclure.

Je n’ai pourtant pas coûté d’argent à l’état pour des remplacements de maternité.

J’ai été présente et responsable auprès de mes enfants de grand cœur !

Vous aurez, je l’espère, la générosité de m’aider tout en m’indiquant, si nécessaire, ce que je peux mettre en œuvre de mon côté pour que ma démarche réussisse.

J’aime les enfants, ils sont mon métier. Vous sentez, en lisant entre les lignes, que j’ai eu des soucis pour attendre les miens, c’est pourquoi je suis restée auprès d’eux. La durée de ma carrière professionnelle s’en ressent et je vous supplie de faire en sorte d’équilibrer la donne.

Vous savez comme moi que l’on est « unique au Monde » ainsi, penser m’inclure dans les exceptions, est envisageable, n’est-ce pas ? Ainsi vais-je en tant que particulier vers une aide particulière que vous saurez appuyer de magistrale façon, je l’espère.

Je vous prie d’accepter, Madame, Monsieur, Ministres, Sénateurs, futurs candidats à la Présidence, syndicalistes, journalistes et tous les saints, ma gratitude et mes sentiments les meilleurs.

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