Au printemps
Dans les herbages, les chênes ébranchés,
S’habillent enfin de jeunes rejets.
Ils avaient, tout l’hiver, passé, nus.
Ils se remplument et dressent encore
Tels des chapeaux de milords
Leurs toupets aux faîtages biscornus.
Quelques uns habillés de lierre,
Figures invraisemblables et fières,
Dominent de leurs silhouettes efflanquées
Les champs de marguerites endimanchées.
De leurs têtes blanches elles ondulent
Sous le vent charmant du crépuscule,
Comme un salut.
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